Publié le 26/11/2020
Les travaux de la toiture côté sud devraient débuter en octobre 2021. L’ensemble du chantier est estimé à 500.000 €.
La société Paris investir SAS, propriétaire du château, espère récolter 10.000 euros au minimum via une campagne de financement participatif. Une somme qui servira à financer la moitié des travaux de maçonnerie. Le coût total du chantier est estimé à 550.000 euros.
Ce sera sûrement le gros chantier dans les prochaines années au château d'Ancy-le-Franc. La société Paris investir SAS, propriétaire du château depuis 1999, a décidé de s'attaquer à la toiture du palais Renaissance. Un chantier qui s'annonce colossal et qui s'avère particulièrement onéreux.
Lors de son acquisition, le propriétaire s'était engagé à s'y attaquer. Cela devrait devenir réalité à partir d'octobre 2021. Les premiers travaux devraient débuter côté sud. Le côté ouest est également très abîmé.
Pour la première tranche de ce chantier, dont le coût devrait s'élever au minimum à 550.000 €, le château lance une campagne de crowdfunding avec la plateforme Dartagnans, spécialisée dans ce type d'opération concernant le patrimoine. À noter que 40 % du montant HT des travaux et honoraires d'architecte sont pris en charge par la direction régionale des affaires culturelles (Drac).
L'objectif est de collecter au minimum 10.000 €. Une goutte d'eau sur l'ardoise finale, mais qui permettrait de financer la moitié des travaux de maçonnerie, qui complètent les travaux de toiture. Le nettoyage de la souche et des lucarnes côté cour et côté parc par microgommage, le rejointoiement général des parements en pierre de la souche et des lucarnes ainsi que le remplacement de certaines pierres sont prévus.
"Si nous atteignons les 20.000 €, cela permettra de payer la totalité de cette partie du chantier", explique Christina Hugot, chargée de la promotion de l'édifice. En échange, les donateurs pourront bénéficier de contreparties inédites comme des visites spéciales, l'envoi de visuels, des remerciements sur les réseaux sociaux…
Le projet comprend la découverture du toit et sa réfection complète avec la pose du voligeage et d'ardoises. De nombreuses réparations provisoires ont été effectuées au fur et à mesure des fuites. "Mais cela ne suffit plus", reprend Christina. Les ouvrages de zinguerie sont, en plus, en très mauvais état, augmentant le risque de dégradation. Sur la charpente, la reprise des bois abîmés et leur remplacement sont prévus.
Depuis plus de vingt ans, la société immobilière a multiplié les travaux et a réussi le pari de redonner tout son éclat à l'ancienne demeure des Clermont-Tonnerre et d'en faire un lieu culturel incontournable dans la région.