Avec le soutien de Patrimoine-Environnement, association nationale reconnue d'utilité publique agréée par le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable et par le Ministère de l'Education Nationale.
Le parc se situe à la Villeneuve en Creuse à proximité d'Aubusson, capitale de la tapisserie.
Ce parc paysager aux rhododendrons centenaires a été créé en 1908 pour la famille Chapal, célèbres pelletiers de la Creuse, grands industriels de la fin du XIXe siècle.
Le parc qui domine la vallée est très représentatif des "jardins modernes" du XIXe. Trois séquences paysagères distinctes le composent : un jardin régulier avec ses végétaux taillés, un jardin irrégulier paysager où s'invitent chimères et autres symboles mystiques avec des essences exotiques rares pour la région, et enfin l'étang en contrebas agrémenté d’une grotte, de rocailles et d'une longue balustrade sculptée.
La balustrade sculptée en faux-bois le long de l'étang
La grande allée aux rhododendrons centenaires
Le château du Rocher
La balustrade sculptée du début XXe et la balustrade des griffons
La balustrade sculptée fait partie d'un ensemble très représentatif de l'art des rocailleurs à l'apogée au XIXe qui sculptaient des éléments décoratifs en imitation faux-bois : ponts, balustrades, escaliers, kiosques pour agrémenter les parcs. Ces éléments sont présents aujourd'hui dans plusieurs parcs célèbres comme les Buttes Chaumont à Paris ou le parc de la Tête d'Or à Lyon.
Le pont sculpté en imitation faux-bois
Ce projet est né après avoir constaté début 2018 d'importantes dégradations sur la berge de l'étang, située en contrebas du château. Ce nouveau danger vient s'ajouter à d'autres besoins de restauration déjà identifiés comme les anciennes serres du potager et le circuit hydraulique. Cet effondrement a résonné comme un signal d'alarme et motivé le lancement d'un projet de restauration.
Le mur qui soutient la balustrade sculptée typique du début XXe siècle et la balustrade en granit surmontée de griffons, des éléments rares, menace de s'effondrer dans l'étang, en entraînant les balustrades et à terme le grand escalier. Cela nécessite des mesures immédiates de sauvegarde.
L'ensemble des balustrades sur la berge de l'étang
La balustrade sculptée en faux-bois menacée
La collecte servira à restaurer le mur et ses enrochements d'origine, et également à restaurer la balustrade sculptée, véritable œuvre d'art représentative de l'art des rocailleurs de la fin du XIXe-début XXe siècle.
L'objectif minimum du Palier 1 chiffré à 10 000 € est de restaurer le mur de soutènement pour éviter l'effondrement de toute la structure.
Si cet objectif est atteint :
- Palier 2 : 30 000 €, qui nous permettront de financer le renforcement du mur par une structure en béton sous le niveau de l'eau pour protéger durablement la berge
- Palier 3 : 50 000 €, qui nous permettront de financer la restauration de la balustrade en faux-bois très abîmée par le temps et le début d'effondrement de la berge
Les paliers des différents travaux
Descendants de la famille Chapal qui ont créé ce lieu unique et marqué l'histoire du pays de Crocq, nous avons à cœur de restaurer ce patrimoine et de le partager. Nous avons consacré une année sabbatique pour restaurer le parc et l'ouvrir au public lors de l’événement européen "Les Rendez-Vous aux Jardins".
Venez découvrir le parc du Château du Rocher lors de l’événement "Les Rendez-Vous aux Jardins" du 7 au 9 juin 2019 :
https://openagenda.com/events/...
En Creuse, la famille Chapal fait partie de celles qui ont longtemps assuré la prospérité du département. En 1832, elle se spécialise dans le tannage des peaux de lapin, destiné à la confection de fourrures et chapeaux. Chapal fournira les blousons de l'armée de l'air durant la Grande Guerre, notamment celui de Saint-Exupéry. Dans les années 1930, la société Chapal compte sept usines et 3 000 employés en France et aux Etats-Unis. Au début de la décennie 1970, l'entreprise produit 80% du vison français, fabrique le prêt-à-porter de Christian Dior et fournit des peaux à Rank Xerox qui s'en sert pour nettoyer les rouleaux d'encre de ses premiers photocopieurs.
A la fin des années 1970, la fourrure passant de mode, les activités s'arrêteront, entraînant la fermeture des usines Chapal.
L'usine Chapal à Brooklyn
L’art de la rocaille puise ses sources dans l’architecture rustique du jardin, importante à la Renaissance et importée en France notamment par des immigrants Italiens. Le XIXe siècle voit le renouveau de l’art de la rocaille, inspiré par le développement du tourisme de montagne. Les rocailleurs sont amenés à imiter la flore et les rochers. Cette mode est lancée sous Napoléon III vers 1835 dans les jardins publics, le premier grand chantier ayant servi de prototype étant les Buttes Chaumont, et à travers les expositions universelles.
Parallèlement, dans les années 1840, apparaissent de nouveaux matériaux, notamment le ciment Portland. Son utilisation relance la mode des rocailles en permettant d’approcher encore plus la nature, grâce au très grand savoir-faire des rocailleurs et à leurs qualités artistiques certaines.
https://www.facebook.com/rocailleurs/
Le kiosque en faux-bois du parc, aujourd'hui disparu
Vous pouvez soutenir ce projet :
Dartagnans
Campagne Restauration du Parc du Château du Rocher
15 rue de Milan
75009 PARIS
Donateur français, votre don peut être défiscalisé, car il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du Code général des impôts. À la fin de la collecte, vous recevrez un reçu fiscal vous permettant une réduction de votre impôt :
Fondation du Patrimoine / La Montagne
D'avance un très grand merci pour vos contributions et vos encouragements à restaurer ce lieu unique et le partager avec tous les amoureux du patrimoine et des jardins.
Par email: [email protected]
Page Facebook: www.facebook.com/parcdurocher