Il s'agit de la restauration et de l'électrification de la cloche de l'église Saint Georges du village de ROCHECHINARD (au pied du Vercors Drômois).
Elle a été fondue en 1776 par DUPONT, sa marraine était Catherine MAGNAN épouse de maître FRANCOIS.
Elle n'est pas inscrite sur le répertoire Palissy qui recense les cloches fondues avant la révolution de 1789. Son inscription sera demandée au Ministère de la Culture après sa restauration. Les travaux prévus seront exécutés par une entreprise agréée par le ministère.
Elle est installée dans le clocher de l'église communale restaurée dans les années 1970.
Les habitants du village ont soumis au Conseil Municipal une requête aux fins de faire sonner par la cloche de l'église les heures et les différents événements de la vie du village.
Le Conseil Municipal a reçu la dite requête, plusieurs entreprises spécialisées ont été consultées, et trois diagnostics ont été produits.
Le choix s'est porté sur une restauration complète de la cloche (la bélière est cassée, le battant est tenu par un boulon, la boule du battant ne butte plus sur le bord de frappe. Le mouton est en partie détérioré et les paliers doivent être remplacés.
Il a également été proposé une modification de la fixation de la cloche actuellement posée sur des poutres encastrées dans les parois du clocher. L'installation actuelle a fragilisé le toit de l'église. On a fait le choix de construire un beffroi dans le clocher pour installer la cloche restaurée.
Un système d'électro-tintement pour sonner les heures sera installé. Les évènements ponctuels (la volée) seront annoncés au moyen d'un moteur électrique actionnant la cloche.
La commune de ROCHECHINARD a déposé des demandes de subventions auprès de l'Etat (DETR) et du Département de la DRÔME (Dotation cantonale). Les montants de subventions sollicitées représentent 16 500€ sur un projet de 22 500€.
Cette collecte servira à financer les 6 000 euros restant.
Si le montant de la collecte était dépassé, le Conseil municipal envisage de modifier l'éclairage de l'église : la statut de Saint Georges (le saint patron du village) sera illuminée dès l'entrée dans l'église.
Il s'agit de la commune de ROCHECHINARD (canton du Vercors-Monts du Matin) située au pied du Vercors Drômois, constituée de hameaux dispersés. Sa population s'élève à 125 habitants.
Située dans le parc naturel régional du Vercors, au pied du Bégealat et des monts du Matin, avec de grandes forêts, de nombreuses sources et les ruisseaux de la Prune et du Favet, le territoire de la commune est giboyeux et verdoyant. Totalement préservé, il ne subit ni pollution visuelle, ni pollution sonore.
Sur une surface de 978 hectares, ROCHECHINARD connaît de fort dénivelés (pont culminant, Musan à 1 250 m) est organisée en deux espaces distincts : une zone montagneuse au-dessus de 600 m d’altitude, caractérisée aujourd’hui par son fort boisement et sa très faible densité d’habitat et une zone entre 250 et 600 m au relief plus doux, où se concentrent l’activité agricole et la population.
L'activité du village est essentiellement agricole (élevage bovin et ovin, arboriculture (noix de Grenoble) et cultures vivrières pour les humains et le bétail.
Il y a une petite activité touristique : gîtes, château (ruines) et le musée de la Mémoire du Royans.
Les montagnes de ROCHECHINARD forment alors un espace de circulation important pour les transhumances vers la plaine rhodanienne comme l’atteste la première mention de « Rocha Chinart » en 1174 dans les chartes de LEONCEL.
Autre monument : Le château (en ruines, propriété privée), c’est probablement à la fin du XIème siècle que la famille des seigneurs du Royans choisit d’installer un premier château pour contrôler les circulations. En 1340 s’y installe la puissante famille ALLEMAN et jusqu’en 1547. Les limites de la future commune, fixés par eux en 1367 ne bougeront plus. Cette famille marque l’histoire du lieu, avec la reconstruction du château, le passage en 1483 d’un prince turc : Djem dit Zizim, fils du sultan Mehmed II, battu par son frère Bajazet II dans la lutte pour le trône de Constantinople s'était réfugié auprès des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem à Rhodes. Charles ALLEMAN de ROCHECHINARD était chevalier dans l'ordre.
L'église du château a été déplacée au XVI ième siècle.
Après la Révolution ROCHECHINARD est une petite commune rurale tranquille, qui connaît au XIXème siècle son plein démographique, et une éphémère activité de production de pierre marbrière (« brèche » utilisé à Notre-Dame de Fourvière).
Dans les années 1970, en réaction à l’exode rurale naissent deux initiatives étroitement liées : un spectacle son et lumière de 1972 à 1990, attirant jusqu'à 4 000 spectateurs en 1990 et un musée : Le Musée de la Mémoire du Royans.
Le gentilé des habitants : les sinarupiens
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- L’ÉTAT (préfecture), le Département de la Drôme, la Communauté des Communes du Royans-Vercors, l'Association des Amis de la Mémoire du Royans, l'Association Royans d'Hier et d'Aujourd'hui.
- Tous les habitants du village.
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