L'actuelle église Saint-Nicolas de Mézières sur Seine (78) a été construite au cours du XIIIème siècle (nef et clocher) et au XVIème siècle (choeur). Une précédente église fût donnée, en l'année 970, sous Lothaire, au chapitre de Notre-Dame de Paris.
La nef s'étend sur quatre travées. Le couvrement est fait d'une voûte lambrissée soutenue par six entraits et six poinçons apparents mis en œuvre sous François Ier et à ses frais en 1521, ainsi que le relate une inscription sur la charpente. On ne trouve qu'un seul collatéral simple situé au nord. Les deux vaisseaux sont séparés par de grandes arcades portées par des colonnes munies de chapiteaux à crochets. L'élévation intérieure est à un seul niveau. Ces parties de l'édifice sont couvertes par une toiture unique en tuiles plates.
L'hypothèse d'une église primitive à nef unique agrandie au XIIIème siècle par la construction de bas-côtés et percement des grandes arcades dans les murs gouttereaux de l'église originelle paraît plausible.
Le choeur à quatre travées est plus large que la nef et son bas-côté. Il se compose d'un vaisseau central flanqué de collatéraux simples et se termine sur un chevet à trois pans. Le couvrement y est en pierre et formé de croisées d'ogives quadripartites, excepté pour deux voûtes, tripartites situées aux points de jonction des bas-côtés et du chevet plat. Ce dernier est percé d'une maîtresse vitre à remplage à cinq formes. L'arbre de Jessé a été remplacé au XIXème siècle par une composition moderne.
La première travée du collatéral nord supporte le clocher. Ce dernier possède deux étages de baies géminées en tiers-point. Il se termine par une toiture en bâtière. On accède au beffroi et aux combles par une petite tourelle hors-œuvre placée sur l'angle nord-ouest du clocher.
L'accès principal se fait par un portail profondément remanié percé dans la façade occidentale. Une entrée secondaire a été ménagée dans le mur du bas-côté nord, au droit de la troisième travée. La seconde entrée latérale nord, soulignée par un léger avant-corps à pilastres et entablement, qui est ouverte dans le mur du bas-côté nord du chœur à l'aplomb de sa seconde travée a été manifestement construite en même temps que le choeur.
Le très mauvais état de l'édifice au début du XXème siècle a constitué un sérieux handicap pour faire admettre une protection de celui-ci au titre des monuments historiques. Une mesure d'inscription à l'inventaire supplémentaire est prise en juillet 1925. Ce n'est que le 25 octobre 1931 que l'édifice est classé parmi les monuments historiques à la suite d'un nouveau rapport établi par P. Paquet, Inspecteur Général et montrant l'intérêt du monument.
En 1972, les fissurations du chevet inquiètent. Des sondages sont réalisés et montrent que le problème, ne venant pas des fondations, est causé par le désaxement des contreforts Est, qui luttent insuffisamment contre la résultante des poussées des voûtes du chœur et des bas-côtés. Le côté Sud a alors été repris par des tirants métalliques passés au droit du contrefort, dans le mur séparant le chœur du bas-côté Sud, à hauteur des poussées des voûtes. Aucune intervention n’avait été réalisée côté Nord.
En 1995, l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Bernard Fonquernie entreprend la restauration de l’élévation extérieure Nord de l’église (nef et chœur) et du clocher.
Les travaux réalisés en 2003 par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Philippe Oudin font suite à cette première tranche, et concernent la mise en œuvre du dispositif de tirants métalliques au Nord en symétrique par rapport à celui réalisé antérieurement au Sud et la restauration des élévations extérieures du chevet ainsi que la façade Ouest. Ces travaux ont été menés suivant l’Etude Préalable et le Projet Architectural et Technique (septembre 2000) établis par Bernard Fonquernie.
La municipalité a fait réaliser à la fin de la première décennie des années 2000, l’aménagement d’un parc de stationnement paysagé sur un terrain en friche qui s’étendait au Sud de l’église. Afin de mettre en valeur l’édifice sur ce nouvel espace urbain, des travaux de restauration de la façade Sud sont entrepris en 2011 pour achever la restauration des extérieurs de l’édifice.
Aujourd'hui, l’état d’une partie des enduits intérieurs a alerté Monsieur le Maire qui avec le Conseil Municipal nouvellement élu souhaitent leur restauration et leur protection.
Afin de donner une nouvelle impulsion à la politique de sauvegarde et de mise en valeur de son patrimoine historique et aujourd'hui de l’église Saint-Nicolas, la commune de Mézières-sur-Seine, par l’intermédiaire de M. Grégoire Oudin, architecte du Patrimoine a pour objectif, après avoir déjà réalisé les études techniques nécessaires, de restaurer l'intégralité des enduits et badigeons intérieurs.
Coût global de l'opération avec maîtrise d'œuvre et études préalables : 130 000€
Subventions sollicitées par la commune : 91 000€
Reste à charge pour la commune : 39 000€
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Objectif minimum: 10 000 €, qui nous permettront de financer l'intégralité de ce projet.
Si cet objectif est atteint :
- Palier 2: 20 000 €, qui nous permettront de financer la restauration de la chaire et du tableau "scène d'enterrement par une confrérie de charité".
- Palier 3: 35 000 €, qui nous permettront de financer la restauration de la statue classée historique "vierge à l'enfant", de remplacer l'intégralité des lumières intérieures en LED, afin de réaliser des économies d'énergie tout en mettant en avant ces éléments patrimoniaux. Puis de financer la protection et la mise en avant des vitraux par des vitres transparentes incassables (remplacement du grillage en place).
- Palier 4: 50 000 €, qui nous permettront de financer l'installation d'une solution de chauffage pour l'hiver et la restauration de la bannière de procession : Saint Sébastien et Saint Roch.
Un peu d’histoire
Le nom de la localité « Mézières Sur Seine » est attesté sous les formes Maceriæ, Macerias en 980. Auguste Longnon a dit que le plus souvent « les noms de ce genre s'appliquent à des localités édifiées au Moyen-Âge auprès des ruines antiques... ». « les nombreuses ruines éparses dans les campagnes et surtout le long des anciennes voies ont donné naissance à une série très abondante de noms de lieux ».
Il s'agit à l'origine du terme gallo-roman MACERIA, issu du latin classique maceria venant de macer (mur d'enceinte) issu de mes (maison) , maceriae qui a d'abord signifié « mur de pierres sèches », « mur de briques », d'où le sens plus général de « muraille ». Il a aussi signifié « ruines », « masures » ou « murailles » au pluriel.
D’ailleurs la commune était occupée dès la préhistoire, ainsi qu'en témoignent les silex taillés et polis qui y ont été trouvés. Au IXème siècle, Mézières était une dépendance féodale du chapitre de Notre-Dame de Paris.
Aujourd’hui
Mézières-sur-Seine est une commune du département des Yvelines et de la région Île-de-France, située à 8 km environ à l'est de Mantes-la-Jolie et à 46 km à l'ouest de Paris. Le territoire communal est rural à 81 %. L'espace rural, qui couvre 872 hectares, comprend environ 40 % de zones boisées situées sur les franges nord, dominant la vallée de la Seine et incluant pour partie une ancienne carrière, et sud (bois de Mézerolles, dominant la vallée du ru de Seneville) du plateau. Le reste est agricole (grande culture sur le plateau, maraîchage le long de la Seine). À ces espaces s'ajoutent 86 hectares d'espaces verts, dont une grande partie incluse dans le golf de Guerville à l'ouest de la commune. L'espace urbanisé représente environ 120 hectares, constitué essentiellement d'habitat individuel. L'habitat est groupé principalement dans le bourg (là où se situe l’église St Nicolas), dont la partie ancienne se situe le long de l'ancienne route de quarante sous, et à La Villeneuve. Le territoire de la commune longe la Seine sur environ 3,5 km.
Enfin, cette restauration a été votée lors du budget et du Plan Pluri-annuel d'Investissement de la commune. Soutenir ce projet c'est avoir la certitude qu'il soit réalisé, mais surtout aider à la conservation d'un patrimoine culturel bâti que des élus ont envie de valoriser.
Vous pouvez soutenir ce projet :
Dartagnans
Campagne Restauration intérieure de l'église Saint Nicolas
15 rue de Milan
75009 PARIS
Donateur français :
Votre don est défiscalisable dès lors qu'il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts. A la fin de la collecte, vous recevrez un reçu fiscal vous permettant une réduction de votre impôt :
- Particulier : réduction de l'impôt sur le revenu égale à 66 % des sommes versées, dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable (art. 200- du CGI). Si le plafond de 20 % des revenus est dépassé, le bénéfice de la réduction peut être reporté sur les 5 années suivantes.
- Entreprise : la réduction d’impôt est égale :
Le plafond annuel des dons ouvrant droit à l'avantage fiscal est de 20 000 € ou de 0,5% du chiffre d'affaires (HT), lorsque ce dernier montant est plus élevé. En cas de dépassement de ce plafond, il est possible de reporter l’excédent de réduction d'impôt au titre des cinq exercices suivants.
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