A la fin du XVIIIe siècle, le baron Joseph François Foullon fait construire son domaine des Basses Minières. Avec le temps, le château et le parc ont disparu, seuls quelques vestiges subsistent, dont les écuries. Aujourd’hui restaurées et classées Monument Historique, elles abritent depuis 1983 le musée et ses collections.
A l’intérieur, vous pouvez admirer des boutiques d’autrefois : d’abord 7 puis 16, c'est aujourd’hui 21 commerces qui vous sont présentés : barbier-coiffeur, droguerie, bistrot, marchande de jouets, tabac, … Il y en a pour tous les goûts. A travers ce voyage dans le temps, vous découvrez l’Histoire du commerce de détail entre le milieu du 19e siècle jusqu’aux années 1950. Le musée c’est aussi deux petits métiers de rue, et quatre salles d’exposition, dont la dernière vous servant de palier de décompression entre « l’ancien temps » et le présent : la cuisine en formica des années 1970.
Au fil du temps, le musée a changé de propriétaire. Afin d’éviter que celui-ci ne ferme définitivement en 2017, j’ai racheté l’entreprise qui le gère. Depuis, je travaille au quotidien pour faire connaître le musée, transmettre l’Histoire du petit commerce aux visiteurs, conserver les collections et continuer à les enrichir. Je m’attache à le rendre le plus vivant possible au travers de différentes animations.
L'année passée, un financement participatif m'a déjà permis de créer de nouveaux panneaux explicatifs ainsi que de nouvelles vitrines. A ce jour, une nouvelle vitrine sur les établissements "Au Planteur de Caïffa" a été installée dans le hall du musée et les nouveaux panneaux explicatifs devraient être installés dans les prochaines semaines. D'autres vitrines devraient être fabriquées en fin d'année pour accueillir une collection d'appareils photo, de machines à écrire et de postes radio. Touché par le succès de ce premier financement participatif, je fais de nouveau appel à Dartagnans pour sauver cette fois-ci les collections du musée.
Lorsque j'ai repris la direction du musée fin 2017, j'ai racheté le fond le commerce ainsi qu'une partie de la collection. Depuis, je verse un loyer à l'un des anciens propriétaires pour exposer les objets qui lui appartiennent. Aujourd'hui, ce monsieur souhaiterait que sa part des collections soit rachetée. Malheureusement, cet investissement arrive plus tôt que je l'imaginais et à ce jour les fonds de l'entreprise ne permettent pas de fournir l'apport nécessaire au rachat de cette collection. En effet, depuis 2018, mon objectif premier a été d'améliorer l'expérience des visiteurs en créant de nouveaux espaces de visite et de nouvelles animations (événements, ateliers de fabrication, visites originales...).
Pour mettre ces projets en œuvre, il était indispensable de recruter quelqu'un, c'est pourquoi nous sommes désormais deux à travailler au musée depuis le mois de février. J'ai décidé d'agrandir l'équipe du musée malgré deux saisons compliquées en raison de l'épidémie de covid sans savoir que j'allais devoir également contracté un prêt pour le rachat des collections dans les prochains mois.
Si je n'entame pas les démarches de rachat d'ici le mois de juillet, des milliers d'objets pourraient quitter le musée et être dispersés dans un futur plus ou moins proche.
L'objectif de cette campagne est de compléter l'apport qui permettra de faire un prêt bancaire. Ce rachat des collections s'élève à 100 000 €. La banque est prête à prêter 80 000 € à l'entreprise mais je nous devons donc réunir 20 000 € d'ici la fin du mois de juin. Grâce à nos fonds propres et un bon début de saison, je pense pouvoir rassembler 10 000 € mais j'ai besoin de vous pour obtenir les 10 000 € restants.
Le premier palier à 5000€ nous permettrais de sauver une partie des collections et 10 000€ de boucler le financement du projet.
Une fois les différentes collections enfin réunies, je pourrai m'assurer que cet ensemble ne soit pas dispersé. Ce rachat permettrait en outre de pouvoir enfin inventorier les objets conservés au musée car cela n'a jamais été fait. Cette étape faite, nous connaîtrons mieux les collections et nous pourrons identifier les objets qui auraient grandement besoin d'être restaurés. La finalité de tout cela serait de travailler au classement des collections au titre des Monuments Historiques.
Le financement de ce projet :
Étant un musée privé, sous forme d’entreprise individuelle, nous n’avons pas droit à des subventions. Nous ne sommes pas non plus éligibles aux différentes aides de la région ou du département qui s'adressent d'avantage à des musées publics ou à des associations. Ce projet sera donc financé par ce financement participatif et par nos fonds propres.
Je m'appelle Clément Cerisier. Passionné d'Histoire depuis mon plus jeune âge, je participe à différents niveau à la sauvegarde du Patrimoine bâti ou culturel à travers mon engagement au sein de différentes associations.
Ma première rencontre avec le musée date de 2013. Après plusieurs candidatures, j'obtins un stage ! D'octobre à début décembre je touche un peu à tout : accueil, boutique et même réserves. Pendant ces deux mois je découvre le musée petit à petit et j'en tombe amoureux.
A la fin du stage, je garde contact avec Lucette Reynaud, ma prédécesseure, et je retourne Aux Anciens Commerces pour donner des coups de main de temps en temps.
Article de 2013
En novembre 2015, Lucette annonce qu'elle arrêterait fin 2017, qu'il y ait un repreneur ou non.
Cela m'a travaillé toute la nuit : "Fin 2017 j'aurais tout juste fini mes études. Je serais à la recherche d'un emploi." Alors deux choix s'offraient à moi : laisser le musée au risque qu'il ferme, ou faire mon possible pour le sauvegarder ?
Le choix a été vite fait : sauver ce musée!
La partie la plus compliquée allait alors commencer. Il a fallu convaincre mes proches, les différents acteurs du projet ainsi que les banques.
Pour terminer ma formation, je devais encore effectuer un stage. Je l'ai donc fait Aux Anciens Commerces, six mois durant lesquels j'ai énormément appris dans tous les domaines: accueil, vente, gestion des réservations, communication, comptabilité, ... Ce fut en quelque sorte une passation de pouvoir.
Ce projet s'inscrit donc dans ma volonté première : sauver le musée ! Un musée quasi-vide de collection n'aurait aucun sens.
Je m'appelle Audrey Richard et je travaille aux côtés de Clément Cerisier depuis février 2022. Après une licence d'anglais et un master en patrimoine, j'ai effectué un stage long au musée Aux Anciens Commerces en 2020. Pendant ces quelques mois, Clément et moi avons créé des animations ensemble et amélioré les espaces de visite. A la fin du stage, l'envie de continuer à travailler ensemble était mutuelle mais les incertitudes liées à la crise sanitaire ont suspendu ce projet. J'ai donc travaillé dans un autre musée pendant l'année 2021 et c'est avec grand plaisir que je retrouve Clément cette année. Nous formons une équipe jeune et dynamique et nous avons déjà pu mener à bien plusieurs projets depuis mon retour.
Le musée Aux Anciens Commerces est en pleine évolution et c'est une véritable opportunité pour moi d'apporter ma pierre à l'édifice. Le fait d'être la seule employée du musée me permet d'avoir des missions très diverses (billetterie, boutique, conservation, aménagement, médiation culturelle, communication, ...) et de participer activement à la vie du musée.
Vous pouvez soutenir ce projet :
Dartagnans
Campagne "Sauvons les collections du Musée aux Anciens Commerces"
15 rue de Milan
75009 PARIS
Un immense merci aux donateurs, qui vont permettre au musée de continuer à rappeler des souvenirs aux grands enfants et à faire découvrir un "autre monde" aux jeunes générations.
Vous pouvez nous contacter ici : [email protected]
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