Le musée Benoît-De-Puydt a l’opportunité de faire l’acquisition d’un exceptionnel cabinet flamand du XVIIe siècle riche en iconographie et très rare sur le marché de l’art.
L'acquisition de ce meuble est une occasion inespérée de recomposer le mobilier du musée reconstruit comme une maison particulière après la Grande guerre. De cette importante collection ne restent aujourd’hui que sept cabinets, qui font la fierté du musée.
Le musée dispose d’une cuisine dont les meubles n’ont pu être sauvés. Ce cabinet de type « Assendelft», y trouvera toute sa place et permettra de présenter la très riche collection de faïences et céramiques dans l’esprit de la maison de collectionneur cher au fondateur.
Présentation musée Benoît-De-Puydt
Ce type de meuble tient ses origines de la région de ‘De Zaan’ (ou Zaanstreek), en Hollande septentrionale, dont le village d’Assendelft fait partie. De Zaan est un canal le long duquel se sont développées beaucoup d’industries utilisant les moulins à vent en bois.
S'apparentant à un dressoir, ce type de meuble apparaît au XVe siècle et servait à présenter et ranger la vaisselle de faïence, de cuivre, d’étain ou d’orfèvrerie pour les plus fortunés.
Reflétant la richesse du propriétaire, le décor, sculpté dans un premier temps, devient peint à partir du XVIe siècle en intégrant les techniques et les motifs venant d’Italie.
Ce cabinet semble reprendre les « codes artistiques » initiés par la Renaissance italienne : une iconographie biblique, en l’occurrence celle du Roi Salomon avec des scènes historiées, des motifs décoratifs rappelant le goût pour l’exotisme et les Grandes Découvertes à travers la présence d’animaux fabuleux, d’oiseaux, et de nombreux autres végétaux. La scène marine et la scène de chasse maniériste sont également des thèmes répandus en Italie dans la première moitié du XVIe siècle. Le décor peint dans son ensemble se rapproche de l’activité picturale des Pays-Bas à la fin du XVIe siècle et dans la première partie du XVIIe siècle.
Il s'agit d'un cabinet très rare, dont il n’existe aucun autre exemplaire dans les collections des musées de France. Ce meuble du XVIIe siècle étant réservé auprès d'un antiquaire parisien depuis un certain temps, il devient urgent de trouver les fonds pour l'acquérir puis le restaurer.
Le musée municipal Benoît-De-Puydt labellisé « Musée de France », s'est constitué en 1859 à la suite du legs consenti à sa ville natale par un riche collectionneur, Benoît De Puydt. Tout au long de sa vie, ce greffier, curieux et passionné, a rassemblé un important ensemble d'objets d’art témoins de la culture flamande du XVe au XIXe siècle. Les riches collections de mobilier, tableaux, céramiques et arts graphiques se côtoient dans toutes les salles.
Malgré sa destruction totale durant la Grande Guerre, le bâtiment entièrement reconstruit dans le style néo-flamand est devenu l’un des plus beaux fleurons de l’art et de la culture flamande.
Prolongeant l’œuvre de Benoît De Puydt, et respectant l'esprit d'une maison de collectionneur, les donations successives d’artistes et d'amateurs ont renforcé le charme si particulier de cette maison-musée.
Située à 3 kilomètres seulement de la Belgique, Bailleul est une petite ville flamande d'environ 14 000 habitants, blottie contre la chaîne des collines les « Monts de Flandre ».
Cette cité dite « de Mélusine », représentée sur la girouette du beffroi inscrit en tant que bien sériel au patrimoine mondial de l'UNESCO, a été entièrement dévastée en 1918. Grâce à l'architecte Louis-Marie Cordonnier, fervent défenseur de l'identité régionaliste et s'inspirant des villes prestigieuses comme Bruges ou Gand, elle est devenue un modèle de la reconstruction néo-flamande.
La dentelle aux fuseaux y est pratiquée et enseignée depuis 1664 et son musée dédié aux beaux-arts a bientôt 160 ans.
Le musée Benoît-De-Puydt a besoin de vous pour réunir au moins 3000€ et faire entrer ce meuble exceptionnel d'un coût total de 6000€ dans les collections de la ville de Bailleul.
Si cet objectif est atteint, les paliers suivants serviront à la restauration du cabinet :
Palier 2 : 4500 €, consacré à la consolidation du corps du meuble, essentielle à sa conservation.
Palier 3 : 6000 €, qui permettra la restauration de la couche picturale du meuble afin de lui redonner son lustre.
Vous pouvez soutenir ce projet :
Dartagnans
Campagne "Cabinet du Roi Salomon - musée de Bailleul"
15 rue de Milan
75009 PARIS
Pour les donateurs français le don est défiscalisable dès lors qu'il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts. A la fin de la collecte, vous recevrez un reçu fiscal vous permettant une réduction de votre impôt :
Le plafond annuel des dons ouvrant droit à l'avantage fiscal est de 20 000 € ou de 0,5% du chiffre d'affaires (HT), lorsque ce dernier montant est plus élevé. En cas de dépassement de ce plafond, il est possible de reporter l’excédent de réduction d'impôt au titre des cinq exercices suivants.
L'Indicateur des Flandres - 3 mars
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Contact :
Hedwig van Hemel, service patrimoine,
responsable administrative, chargée des relations publiques et du mécénat
03 28 50 34 93
[email protected]
Consultez notre site : http://www.musee-bailleul.fr/
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