J’aide le patrimoine est une initiative solidaire ayant pour but de mettre en avant le patrimoine, qu’il soit monumental, matériel ou immatériel, par la mise en place d’appels aux dons.
Le fonds Poidebard est constitué de plus de 20 000 photographies, dont une majorité de prises de vues aériennes de la région du Caucase, du Liban et de la Syrie actuels. Ces photographies témoignent de la vie d’aventurier d’Antoine Poidebard, prêtre jésuite originaire de Lyon enrôlé dans la Mission militaire française au Caucase pendant la Première Guerre Mondiale en tant que chargé de missions cartographiques par l’armée française.
Antoine Poidebard laisse derrière lui une œuvre photographique colossale, dont la valeur est aussi bien archéologique qu’historique. Ce « trésor » est une trace de ce patrimoine que DAECH a voulu faire disparaître, comme peut en témoigner la photo ci-dessous du site archéologique de Palmyre, Syrie.
Conservée à la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph (Beyrouth), cette œuvre inestimable a urgemment besoin d’être numérisée pour assurer sa conservation.
Précurseur de la photographie et de l’archéologie aériennes, Antoine Poidebard va s’installer à Beyrouth en 1924. Alors qu’il est en poste à l’Université Saint-Joseph, il va mettre au point une nouvelle méthode d’archéologie visant à révéler par la photographie aérienne les vestiges archéologiques. Cette méthode se fonde sur des facteurs naturels tels que l’éclairage ou la végétation mais aussi sur des facteurs techniques tels que la hauteur de vol et le choix des émulsions et filtres permettant de mettre en valeur des détails invisibles d’ordinaire.
C’est grâce à cette méthode que le Père Poidebard va mettre à jour le système de défense de la frontière orientale de l’Empire romain, appelé limes, véritable réseau de voies de communication reliant des points d’eau contrôlés par des places fortes. Antoine Poidebard a également travaillé dans les années 1930 sur les ports de Tyr et Sidon.
La vie d’Antoine Poidebard est marquée par un goût prononcé pour la théologie, la philosophie, l’aventure et l’humanisme. Ces traits caractéristiques de sa personnalité l’emmènent au Caucase et en Arménie, où il est également pionnier dans la maîtrise des langues de la région (arménien, tatar et turc), puis au Liban et en Syrie, alors sous mandat de la Société des Nations. Son parcours se distingue par une soif d’aventure insatiable ayant permis la réalisation de découvertes archéologiques précieuses.
Ce projet consiste à archiver et numériser la totalité de l’œuvre d’Antoine Poidebard détenue à la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph, dans l’objectif d’une mise en ligne des photographies.
En 2016, la Bibliothèque orientale a entrepris l’inventaire, le classement et la description de l’ensemble des fonds et collections photographiques des pères jésuites qu’elle détient. La numérisation a été initiée, mais s’avère particulièrement complexe pour le fonds Poidebard.
En effet, le fonds a déjà été manipulé précédemment, ce qui a modifié son ordre et sa structure initiale. La multiplicité des supports que contient le fonds (prises de vues, archives scientifiques, publications…) ainsi que le volume du fonds nécessitent le recrutement d’archivistes confirmés à plein temps afin de mener à bien la numérisation.
Besoins et préconisations :
Il faut compter 6000 €, pour l'achat du matériel de conservation et de conditionnement adapté.
Le recrutement d'un archiviste spécialisé est nécessaire pour mener à bien ce projet.
L'archivage et la numérisation de l’ensemble du fonds - soit 20000 photos - représentent un coût de 20000 €.
Si la collecte est dépassée : les fonds supplémentaires seront affectés à l'archivage et la numérisation des archives papiers et scientifiques.
Depuis plus de 160 ans, l’Œuvre d’Orient soutient dans l'ensemble du Moyen-Orient des projets variés portés par les communautés religieuses, qui sont au service de toute la population dans le domaine de la santé, de l’éducation mais aussi du patrimoine. Parmi nos projets de restauration du patrimoine nous pouvons citer la reconstruction de la cathédrale d'Alep, la restauration des manuscrits de Charfet ou encore la numérisation du fonds Poidebard que nous vous proposons actuellement.
L’association bénéficie du label Don en Confiance : respect du donateur, transparence, efficacité, probité et désintéressement.
Notre Directeur Pays pour le Liban, Vincent Gelot assure la liaison entre le siège de l’Œuvre d’Orient à Paris et Levon Nordiguian, directeur de la photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth.
Vous pouvez soutenir ce projet :
Dartagnans
Campagne "Faire revivre la photographie aérienne du XXème"
15 rue de Milan
75009 PARIS
Anne BAUD, Maître de conférence en archéologie à l'Université de Lyon 2, HDR.
Hubert de CHEVIGNY, Aviateur et explorateur, membre du Conseil d'Administration de l'Aéro-Club de France.
Jean-Matthieu GAUTIER, Photojournaliste spécialiste des minorités chrétiennes du Moyen-Orient.
Thomas GOISQUE, Photographe-grand reporter
Charles PERSONNAZ, Directeur de l'Institut National du Patrimoine
Gwendal ROUILLARD, Député de la 5ème circonscription du Morbihan, co-président du groupe d'études des chrétiens d'Orient à l'Assemblée Nationale
Raphaëlle ZIADÉ, Spécialiste du christianisme oriental et Responsable du Département byzantin du Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Pour un aperçu de nos projets de préservation du patrimoine : https://www.lci.fr/international/decouverte-la-renaissance-de-palmyre-2115432.html
Notre interview pour l'Eglise catholique en France :
https://eglise.catholique.fr/actualites/501673-traces-dantoine-poidebard/
Donateur français
Votre don est défiscalisable car il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts. À la fin de la collecte, vous recevrez un reçu fiscal vous permettant une réduction de votre impôt :
- Particulier, vous pouvez déduire 66 % de votre don dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
- Entreprise, l’ensemble des versements au projet permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur les sociétés de 60 % du montant de ces versements, pris dans la limite de 0,5 % du C.A. H.T. de l’entreprise.
En soutenant financièrement la restauration et la numérisation du fonds photographique Poidebard, vous contribuez à la préservation d'un témoignage artistique et archéologique au cœur de l'Histoire mondiale !
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