Castelroc est un château médiéval fortifié, aujourd'hui en partie ruiné. Il se situe en Occitanie, au centre du département du Tarn et en bordure du Parc Régional du Haut Languedoc, dans une petite vallée sauvage nommée la vallée du Haut Dadou, en Arifadès.
A l'abandon depuis des siècles, le Château de La Roque renaît de ses cendres aujourd'hui grâce à l’initiative des propriétaires, Béatrice et Laurent BARRES et d’un groupe de bénévoles venus d’univers aussi différents que complémentaires avec à leur tête « Pierre de Bretagne ».
Ils sont Historiens, Tailleurs de Pierre, Architectes, Artisans, Étudiants, Archéologues, Ingénieurs, Agriculteurs, Sculpteurs, Graphistes, etc...
ais tous ont un point commun, ils sont « accros » du château !
Ils vibrent à l’idée de réaliser une découverte extraordinaire, ils rêvent de contes et de légendes, ils aiment la nature et la vie de plein air, ils voyagent à travers les âges, l’histoire et la poésie, ils travaillent avec force, courage, et vigueur.
Si, à ce jour, les écrits sur le château ne fournissent pas une datation précise concernant sa construction, des recherches récentes et des comparaisons avec d'autres sites permettent de penser que la tour a été érigée entre le Xe et le XIe siècle, tandis que les murs d’enceinte ont été construits entre le XIe et le XIIe siècles.
En plus de la tour et de l'enceinte, on trouve également sur le site un type de construction spécifique du Ségala tarnais. Il s'agit d'habitations à demi excavées, réalisées directement dans la roche et appelées "cases-encoches".
Le château a très certainement subi ses premiers dommages importants durant la guerre de Cent Ans, avant d'être à nouveau mis à mal durant les affrontements entre catholiques et protestants, puis détruit ou abandonné durant la première moitié du XVIIe siècle.
Actuellement, la partie la mieux conservée est la tour principale du château, et il subsiste quelques pans de murs de l'enceinte. Néanmoins, ceux-ci ont été fortement touchés par les outrages du temps. Leur cristallisation constitue donc un enjeu indispensable et urgent afin de sécuriser le site, témoin encore vivant d'une Histoire locale riche et complexe mêlant féodalité, maison des Trencavel (qui furent parmi les acteurs majeurs de la croisade des Albigeois) et développement de coseigneuries dans l'Arifadès.
Face à la dégradation toujours plus importante des murs, l'association CastelRoc en Arifadès souhaite réaliser la mise en sécurité du site au plus vite afin de pouvoir, à terme, en ouvrir l'accès au public de manière pérenne et organiser des visites guidées destinées à promouvoir l'Histoire locale, notamment auprès des scolaires. Pour cela, les murs présentant le plus de risques d’éboulis doivent être cristallisés dès que possible.
Avant de procéder à cette cristallisation, et suite à une collaboration avec les services du SRA (Service Régional d'Archéologie) et de l'UDAP (Unité départementale de l'architecture et du patrimoine), une étude du bâti doit impérativement être menée sur l'édifice. Celle-ci doit non seulement permettre de garder une trace archéologique du site avant de lancer les travaux de mise en sécurité, mais va également apporter de nouveaux éléments, susceptibles de dater avec plus de précisions les différentes étapes d'aménagement du château.
La création de l'association CastelRoc en Arifadès en 2016 a permis de lancer une belle dynamique, plusieurs travaux de dégagement ayant été entrepris lors de chantiers jeunes à l'été 2016 et lors de chantiers mensuels lancés depuis l'année dernière à la demande des adhérents.
Afin de poursuivre cette dynamique, les membres de l'association ont à cœur de s'atteler à la sécurisation du château. Castelroc a ainsi accueilli durant l'été 2017 une soixantaine de jeunes, en partenariat avec les Scouts et guides de France et le Club du Vieux Manoir. Ceux-ci ont activement participer à différents travaux : dégagement du site, construction de murs en pierre sèche, érection d'une palissade visant à sécuriser l'accès au site...
De plus, une première partie de l'étude du bâti a été réalisée par un cabinet archéologique agréé durant l'été 2017.
L'étude du bâti, réalisée après un appel d'offre lancé auprès de plusieurs cabinets archéologiques privés et agréés, correspond à l'objectif prioritaire de la collecte et à la partie la plus importante des fonds à investir par l'association.
Elle représente en effet un budget total d'environ 27 000€ TTC, qui sera étalé en plusieurs tranches, sur une durée de trois ans.
Cette campagne participative doit donc tout d'abord servir à financer les premières tranches de cette étude du bâti, déjà réalisées pour une partie durant l'été 2017. Elles concernent les murs les plus endommagés de l'édifice, devant bénéficier de toute urgence de travaux afin de stopper leur dégradation et d'empêcher tout nouveau risque d'effondrement. Des sondages ont de plus été réalisés, afin de pouvoir ultérieurement dégager le château des éboulis provenant des murs d'enceinte. Le budget de l'étude du bâti pour l'année 2017 s'élève à environ 11 000€ TTC.
L'association CastelRoc en Arifadès a fait le choix d'une campagne flexible pour cette collecte. Chaque palier de financement nous permettra de financer le sondage archéologique d'une partie du château. Les premiers paliers serviront ainsi à payer les premiers sondages déjà réalisés au château, et les paliers suivants seront utilisés pour financer d'autres tranches de l'étude du bâti. Pour plus de clarté et de transparence, nous indiquons ci-dessous les coûts des différentes tranches de l'étude :
Les zones Nord-Est, Ouest et Sud-Ouest représentent chacune un budget de 800€ HT pour les relevés archéologiques, et il faut y ajouter environ 3000€ HT pour la mise au propre des relevés, le traitement des données et l'impression et la rédaction du rapport de fouilles.
La tour du château représente un budget de 1200€ HT pour les relevés, et à nouveau 1200€ HT pour la mise au propres de ces relevés, le traitement des données et la rédaction et l'impression du rapport de fouilles.
Enfin, des sondages seront amorcés dans le fossé entourant le château, en fonction de la collecte totale.
Dans le but d'effectuer cette étude de manière la plus sérieuse possible, le cahier des charges a été réalisé en collaboration avec Patrick Gironnet, architecte des Bâtiments de France et chef de service de l'UDAP Tarn, ainsi qu'avec le SRA - Service Régionale d'Archéologie de la DRAC Occitanie.
Enfin, en plus de financer l'étude du bâti, la présente collecte vise à acheter les matériaux nécessaires à la cristallisation des murs, qui sera réalisée par les bénévoles de l'association.
En cas de dépassement de la campagne, l'association souhaite entreprendre la construction d'une structure bâtie en bois, servant de base de vie pour les bénévoles et d’entrepôt pour le matériel nécessaire à la poursuite des chantiers. L'achat de matériaux nécessaires à la réalisation de cet abri s'élève à environ 3800€.
De plus, en fonction du montant total de la collecte, des tranches supplémentaires de l'étude du bâti seront financées :
- Phase 2 : 3800 € pour la construction de l'abri des bénévoles
- Phase 3 : 6912 € pour la tranche 2 de l'opération archéologique (étude du bâti)
- Phase 4 : 2400 € pour la tranche 3 de l'opération archéologique (étude du bâti)
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Dartagnans
Campagne Castelroc
14 rue Crespin du Gast
75011 Paris France
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