L’Hôtel d’Agar, une maison transformée en cabinet de curiosités
Cet Hôtel particulier est un lieu de refuge pour les œuvres, une épopée et un voyage dans le temps, où de nombreux artistes contemporains sont invités à intervenir chaque année.
Il est bâti au cœur de Cavaillon sur les ruines de la
ville grecque et romaine. Les premiers éléments datent du XIIe siècle.
Il a été remanié au fil des siècles, et parfois malmené. Cette vaste
demeure est un condensé de l’histoire de la ville.
Elle a dévoilé de nombreux trésors : une tour gothique octogonale avec son escalier à vis et ses gargouilles, des salles des XIVe et XVe (une rare étuve du XIVe vient d’être découverte) avec leurs fenêtres à meneaux, leurs sols d’époque et un exceptionnel plafond peint en 1537 à l’occasion de la visite de François Ier. Un unique cycle de cheminées, du début du XVIIe, en gypseries raconte l’histoire des argonautes (Jason & Orphée) et de Caius Scaevola.
Depuis 1996, il est patiemment restauré par la famille Morand de Cavaillon. L'Hôtel d'Agar ouvre ses portes pour la première en l'an 2000, et prend la forme d'un cabinet de curiosités (wunderkammer), présentant des fouilles archéologiques, des oeuvres d'ethnologie, d'art contemporain, de naturalia et de mirabilia. Les collections s'organisent en fonction d'affinités historiques, poétiques et esthétiques pour créer une expérience unique, celle d'un véritable "cabinet imaginaire".
Plafont peint réalisé en 1537 pour la venue de François Ier
Le jardin, riche lui aussi de multiples trésors, est l’un des rares en France ayant conservé sa fonction de Jardin pendant plus de deux millénaires. Pour les amoureux de l’Italie, l’esprit de ce lieu n’est pas sans rappeler celui du jardin de Bomarzo. Des restes d’un temple hellénistique avec ses enduits peints, un Mithraeum, pour l’instant protégé et en cours fouilles, et le fameux “trésor de Cavaillon“, 304 remarquables deniers d’argent. Ce trésor a été découvert en 2010 et constitue le plus important découvert dans le Vaucluse. Il est visible dans l’exposition avec les découvertes archéologiques de 2018.
"Scénographie de Sensation", exposition Witkin en partenariat avec les Rencontres d'Arles
Cette incroyable collection est le fruit de plus de 20 ans de recherches assidues et de sauvetage d’authentiques trésors voués à l’oubli ou à la destruction, véritable héritière des cabinets de curiosités, merveilles de la renaissance. Depuis la première ouverture au public en l’an 2000, les propriétaires n’ont eu de cesse de restaurer le patrimoine, et de le faire découvrir au plus grand nombre. A l’image des curieux du XVIe et XVIIe siècle ils ouvrent leur maison au public, les accueillants dans une intimité chaleureuse. A l’opposé du concept de musée, le brassage, la densité, l’absence de hiérarchie permet un contact direct avec les objets, une proximité impossible en institution.
Aux 2000 ans d’histoires de la demeure répondent des objets, des sculptures, des peintures de tout âge. Elle constitue une matérialisation du « Musée Imaginaire » d’André Malraux. Les céramiques romaines de Deruta, et les créations contemporaines de Sèvres, Bob Wilson et Solario, les tissus néolithiques et les robes de Matisse et Claude Viallat, les crèches napolitaines et l’Homme de Bessines de Fabrice Hyber, les divinités mères phocéennes et la tête d’or de Louise Bourgeois ... et tant d’autres affiliations se côtoient.
Le plus ancien meuble à pharmacie de France parvenu jusqu'à nous 1650 de Saint-Jean-de-Losne
Depuis l'an 2000 l'Hôtel d'Agar expose chaque année plus de 300 personnages de crèche provençaux et napolitains du XVIIIe siècle au moment de noël. Il s'agit de la plus importante collection au monde de statues provençales en cire et papier mâché.
La crèche napolitaine est accompagnée d'une série de peintures et de meubles italiens pour replonger dans l'ambiance des hôtels particuliers de l'époque.
Visite virtuelle de l'Hôtel d'Agar
https://my.matterport.com/show...
Cette aventure, cet amour pour le patrimoine, les propriétaires ne peuvent la mener à bien sans vous.
Nous avons besoin de votre aide pour donner une nouvelle ampleur à ce projet inédit.
L’association des Amis de l’Hôtel d’Agar ?
L’association des amis de l’Hotel d’agar, loi 1901, est reconnue d’intérêt général. Son objectif est de découvrir, préserver et promouvoir le patrimoine archéologique et historique de la demeure et de ses collections, tout en organisant des manifestations culturelles au sens large du terme, associant histoire de l’art, créations artistiques, expositions, musique, conférences, théâtre, performances, installations in situ, résidences d’artistes, lecture, philosophie, sciences... L'association a pour missions : d’entamer le chantier d'inventaire, de recollement mais aussi de restauration des collections de l'Hôtel d’Agar, de stimuler la recherche et l'étude des collections abritées par le musée, de mener ou de soutenir toute action en faveur du patrimoine historique et culturel de Cavaillon, de développer des partenariats, d’oeuvrer à l'intégration sociale par la culture et de contribuer à la démocratisation culturelle.
Exposition Chafarcani, une histoire de l'indienne provençale, et de l'impression sur textile
Le réaménagement et la mise au norme du musée participe à la préparation d’une exposition :
Deux chefs d’oeuvre du Caravage seront exposés. Selon le package qu’il choisit, le contributeur pourra découvrir en exclusivité un site archéologique inédit et en cours d’exploration, participer au vernissage de l’exposition, jouir d’une soirée dans les jardins de l’Hôtel d’Agar avec un restaurateur étoilé, etc.
L’exposition présentera en outre des oeuvres de : Finson, Rembrandt, Ribera, Trophime Bigot, Simon Vouet, Annibal Carrache, Mattia Preti, Guy François, Francesco de Mura, Solario, Dughet, Solimena, Mignard, Rosa, Verlaine, etc.
Ce sera aussi l'occasion de rendre hommage aux grands humanistes et collectionneurs du début du XVIIe siècle : Nicolas Claude Fabri de Peiresc, Boniface de Borrilly, Galilée, Athanasius Kircher, Leo Pasqualini, etc... et à la République des lettres, ancêtre directe des lumières.
Suicide de Lucrèce, par Guido Cagnacci
Premier palier : restauration de la toiture // 20 000€
Au début du XXe siècle une partie de l’Hôtel d’Agar est vendu par les propriétaires à l’entrepreneur Charles Vidau. La moitié des jardins sont rasés pour construire des maisons d’expéditeurs. Une voie de communication est aménagée pour faciliter la circulation de camions faisant disparaitre une part non négligeable de la maison : aujourd’hui passage Vidau.
La toiture donnant sur le passage Vidau devra également être refaite, celle-ci menaçant de s’effondrer, pour assurer la protection des œuvres d’art, et une mise aux normes pour éviter les variations thermiques trop importantes, qui nuisent à la conservation.
Deuxième palier : restauration du Salon d’Orphée, création de l’auditorium et de la vitrine de l’objet du mois // 30 000€
Le gros des travaux portera sur un réaménagement du passage Vidau. Les cuisines médiévales amputées devront être restaurées pour offrir un auditorium et un nouvel espace d’exposition, retraçant la vie à cette époque à partir des vestiges archéologiques qui ont été découverts.
Le plancher de la salle d’Orphée, comprenant une exceptionnelle cheminée du début du XVIIe siècle, doit être rabaissé de 60 cm. Vidau avait en effet rehaussé le niveau du passage pour la circulation des camions, depuis lors l’Hôtel d’Agar est coupé en deux, sans communication directe entre les pièces, les portes se retrouvant sous le niveau du plancher. Cette opération nécessitera la fermeture du passage Vidau le temps des travaux pour redonner à cet espace sa cohérence.
La salle d’Orphée pourra alors devenir une salle d’exposition dédiée à la nature, et accueillera des concerts toute l’année, pour retrouver l’ambiance des musiques de salon du XVIIe et XVIIIe siècle.
Troisième palier : aménagement des fouilles archéologiques, des salles d’archives et des réserves // 35 000€
Les caves du moyen âge du passage Vidau ont permis de mettre à jour des trésors antiques. Un mur hellénistique (à partir de 125 avant J.-C.) en grand appareil est visible depuis la cave. Une première exploration de l’autre côté du mur a permis de mettre à jour des enduits pompéiens, des stucs polychromes et une sculpture de silène du Ier siècle. Cette partie vierge n’a jamais été fouillée ou pillée et devrait révéler de nouveaux trésors. L’exploration des parties grecques et romaines du bâtiment nous permettra de dégager entièrement les fresques. Des fragments de ces peintures sont actuellement visibles dans la salle lapidaire de l’Hôtel d’Agar.
Une première campagne de fouille en 2009 avait permis de mettre à jour, dans le jardin, un exceptionnel ensemble de 304 deniers romains du Ier et IIe siècle
En fonction de l’état des peintures et de l’avancée des fouilles nous espérons pouvoir ouvrir au public une partie du bâtiment grec et du forum romain de Cavaillon. Nous vous proposerons ainsi une expérience, un type de visite unique en France, dans les sous sols de l’Hôtel d’Agar.
Les salles du rez-de-chaussé recèlent encore bien des merveilles. Une première exploration a déjà permis de dégager un sol du XIVe siècle composé de carreaux en terre cuite, d'un modèle identique à ceux du Palais des Papes. Ce sol constitue un exemple rarissime en France de carreaux en terre cuite médiévaux restés en place dans une demeure aristocratique. D'autres salles devront ainsi être dégagées pour retrouver leur niveau d'origine en supprimant les réaménagements successifs du XXe siècle.
Un auditorium, une salle d’archive et de réserve seront aménagés. Un espace du rez-de- chaussée nécessite d’abattre des cloisons du XXe siècle, de mettre à niveau les sols. L’Hôtel d’Agar disposera ainsi d’un espace de stockage, de rangement des manuscrits, gravures, et ouvrages anciens. Les chercheurs pourront consulter sur place à la demande les archives, notamment celles du fond Gagnière, ancien conservateur du Palais-des-Pape, avec des documents uniques sur l’histoire de la Provence : dont le fond le plus important en main privée sur l’histoire de la peste de Marseille de 1720, et sur la révolution française dans le Comtat Venaissin. Les documents pourront être placés dans une salle mise aux normes, selon les critères de conservation actuels. L’espace sera également ouvert aux scolaires et aux étudiants pour des travaux de recherche et d’apprentissage.
L’Hôtel d’Agar pourra proposer des évènements inédits et des prestations de services de qualité grâce à ses généreux donateurs.
Il est possible de soutenir ce projet :
- par un don en ligne sur cette page, après inscription puis connexion sur www.dartagnans.fr
- par virement bancaire sur cette page, après inscription puis connexion sur www.dartagnans.fr
- en envoyant un chèque (SCI Agay Puyricard), en mentionnant votre email, à l'adresse suivante :
Dartagnans
Campagne Hôtel Agar
1 Rue de Châteaudun
75009 Paris
Presse
Journal La Provence
Vaucluse Matin
France Bleu Vaucluse
institutionnels
Mairie de Cavaillon
Département Vaucluse
privés
Maison Prévôt
Pâtisserie Chocolaterie Jarry
Nous remercions tous les ami(e)s de l'Hôtel d'Agar qui nous soutiennent depuis de nombreuses années, sans qui cette aventure n'aurait pas été possible.
Et merci à vous, donateurs, pour votre soutien à ce projet!
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