La construction du château a commencé en 1297 avec les chevaliers d’Armentières. De nombreux agrandissements et modifications se sont étalés sur les siècles suivants. Le Grand Logis quadrangulaire est la partie la plus ancienne, mesurant 35 mètres de façade sur 13 mètres de pignon, et coiffé de quatre tours. Un mur de défense, la courtine, aurait été érigé au XIVème siècle au nord du Grand Logis, avec des échauguettes.
Au XVème siècle, la Tour Porte a été construite. Flanquée d’un pont levis, dont on voit encore l’emplacement, elle avait pour rôle de surveiller l’entrée du château.
Au XVIème siècle, des appartements nobles auraient été construits dans la cour d’honneur. Il s’agit de la partie la plus endommagée du château, en raison de sa pierre calcaire supportant mal les remontées d’eau.
Mis en fermage au XVIIème siècle, le château a pu traverser la Révolution française sans destruction. Mais manquant d'entretien, il est arrivé très fragile aux XIXème et XXème siècles. Ses tours d'angles sont tombées à la fin du XIXème siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, le château a servi de cantonnement à l’armée française. La toiture du logis seigneurial a été soufflée à cette même période. Le château a ensuite été classé Monument Historique en 1921.
Outre sa façade, dont les tourelles à toiture en pierre évoquent le palais des papes à Avignon, le château a de nombreux points d’intérêt, qui ont suscité l’attention d’historiens comme Bernard Ancien ou encore Christian Corvisier. Parmi les particularités du château, on peut citer les escaliers en pierre qui courent dans l’épaisseur de la muraille, son chemin de ronde couvert dont il subsiste quelques traces, ses échauguettes disposées sur la courtine qui avaient un rôle de surveillance et protection du domaine.
L’objectif est d’atteindre 18 700 euros afin de financer la réparation de la toiture et les fenêtres de la tour canonnière du XVIème siècle, dite tour Donjon, ainsi qu’un petit toit sur la tour escalier qui y mène. Construite sur un plan original en fer à cheval, cette tour dispose d’une magnifique charpente à triple feuillure, refaite avec les indemnités de la Première Guerre mondiale.
Le château nécessite des travaux d’urgence. Cela fait presque 15 ans que nous faisons tout pour ralentir la destruction du bâti, mais les chantiers sont nombreux et nos ressources limitées… Au printemps 2013, une tourelle de l’emblématique façade sud du château s’est écroulée, entraînant dans sa chute les deux tiers de cette façade renaissance.
Ensemble, nous pouvons faire en sorte que le Donjon ne connaisse pas le même sort ! Actuellement, l’eau s’infiltre par les tuiles cassées et commence à attaquer les charpentes.
La campagne devrait permettre de réparer la toiture du donjon : remplacer les tuiles en mauvais état, 15% de la toiture, endommageant la charpente en dessous et mettant en péril le bâtiment. Si l’objectif est dépassé, il sera alors possible pour le deuxième palier de mettre un toit à l’escalier renaissance, en très mauvais état, permettant l’accès au Donjon. Si nous atteignons le troisième pallier, nous pourrons mettre des fenêtres au Donjon.
La tour "Donjon", autrefois nommée "Tour à canons", aurait été construite au XVIème siècle. Elle dispose de trois niveaux d'habitation, d'un niveau à moitié enterré, et de remarquables charpentes qui s’étendent sur trois niveaux et épousent l’arc-de-cercle formé par la tour.
Ces travaux d'urgence s'inscrivent dans un programme de travaux plus large, ayant pour but la réhabilitation du Donjon. Le montant de ces travaux s'élève à 290 000 € TTC. La DRAC des Hauts de France et le département de l'Aisne financent respectivement 40 et 30 % de ce montant.
Palier 1 : 6 500 € TTC - Remplacement des tuiles abîmées du Donjon et réparation des charpentes endommagées ou vermoulues
La toiture du Donjon, en tuiles plates, est assez abîmée par endroit (environ 15% des tuiles sont à charger). Sans cela, les charpentes et l'intégralité de la tour Donjon sont en danger.
Détail du devis :
Total du palier 1 : 6 500 € TTC
Palier 2 : 12 500 € TTC - Pose d'un petit toit sur l'Escalier Renaissance
L'escalier renaissance permettait initialement d'accéder aux logis XVIème siècle dans la cour d'honneur ainsi qu'au Donjon. En très mauvais état, l'escalier renaissance a déjà bénéficié des travaux de sauvetage permettant de consolider son assise. Il s'agit maintenant de lui remettre un toit afin de le protéger et de lui rendre sa fonction première d'escalier permettant l'accès au Donjon.
Détail du devis :
Total du palier 2 : 6 000 € TTC
Palier 3 : 18 700 € TTC - Poser des fenêtres dans la tour Donjon (4 grandes et 3 petites)
La dernière étape est de fermer le Donjon. Lorsque nous avons acheté le château, en 2004, le Donjon était ouvert aux quatre vents. Les pigeons étaient les maîtres des lieux. Nous avons réussi à fermer le bâtiment et à boucher provisoirement les ouvertures. Mettre des fenêtres permettrait d'assurer le clos de la Tour Donjon.
Détail du devis :
Total du palier 3 : 6 200 €
Les travaux s'étaleront sur 2018 - 2019 et devraient durer 8 mois environ.
Nous vous tiendrons au courant de chaque étape sur nos comptes Facebook, Instagram et Twitter ainsi que par mail ;)
Nous sommes la famille Kerekes. Nous avons acheté le château en 2004. Passionnés par le patrimoine et les vieilles pierres, nous avons pour projet de sauver le château, de l’empêcher de s’effondrer davantage, et de le rénover.
Lorsque nous sommes arrivés, en 2004, la végétation exubérante envahissait les lieux. Des arbres poussaient entre les pierres, au sommet des murailles, et de hautes herbes empêchaient de voir l’intégralité de la propriété. Il nous a fallu d’abord reprendre possession du jardin et des ruines afin de voir l’étendue des travaux à faire. Nous avons pu, avec le concours de la DRAC de Picardie – des Hauts de France et le département de l’Aisne, effectuer des travaux depuis 2007, sur des points de grande urgence.
Nous sommes aidés par des amis et des proches dans nos efforts. Alain nous aide depuis le début, principalement sur des travaux de bricolage et de jardinage. Philippe nous aide ponctuellement sur les travaux de menuiserie et pour conduire le tractopelle. Luc a aidé à l’installation de fenêtres sur la Tour Porte.
- par un don en ligne sur cette page, après inscription puis connexion sur www.dartagnans.fr
- par virement bancaire sur cette page, après inscription puis connexion sur www.dartagnans.fr
- en envoyant un chèque à l'ordre de François Kerekes, en précisant votre adresse email, à l'adresse suivante :
Dartagnans
Campagne Château d'Armentières
1 Rue de Châteaudun
75009 Paris France
Le château ouvre régulièrement ses portes pour des groupes de tous horizons : écoles, randonneurs, associations, touristes…
Chaque année, nous ouvrons les portes du château pour les Journées européennes du Patrimoine. Marie et François se costument pour vous accueillir pour les visites guidées, Sophie offre du café et des crêpes, des membres de l’association des amis d’Armentières comme Pierre-Georges, Christelle, Rachel, Maryvonne guident les visiteurs et leur racontent l’histoire du château. La Compagnie du Crépuscule, qui recrée un campement de mercenaires nous avait fait le plaisir de planter ses tentes dans notre pâture et de proposer des activités comme la fabrication de la côte de maille ou encore initiation à la cuisine médiévale.
Péronne d’Armentières. Elle aurait été la jeune muse, appelée « Toute Belle », du poète rémois Guillaume de Machaut dans son œuvre le Veoir dict (« dit de vérité »).
Jean II Juvénal des Ursins (1388 – 1473) Fils du prévôt des marchands de Paris, Jean II est avocat du roi, chapelain du roi, il succède à Pierre Cauchon en tant qu’évêque de Beauvais. Il devient évêque de Laon, puis archevêque de Reims. Il préside le procès en charge de la réhabilitation de Jeanne d’Arc.
Louis de Conflans d’Armentières (1711 – 1774). Entré aux mousquetaires à 15 ans en 1726, il a participé à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de succession d’Autriche, et à la guerre de Sept Ans. Il devient Maréchal de France en 1768.
M. Pellet de Saint Maurice. Propriétaire du château dans les années 1970. Il était le réalisateur des émissions « Chefs-d’œuvre en péril » consacrés aux monuments à sauver.
DRAC des Hauts de France
Département de l'Aisne
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